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Survie des centres-villes : architectes, urbanistes et designers à la rescousse. Entrevue avec Raphaël Fischler

Alors que la pandémie et le télétravail sont en train de remettre en question notre rapport à la ville et aux déplacements, les architectes, urbanistes et designers industriels ont de bonnes chances d’être très demandés dans les prochaines années.

Des plexiglas pour séparer les gens à l’avenir au centre-ville de Montréal : il y aura beaucoup de défis à relever pour les professions du domaine de l’aménagement et, comme ces tâches demandent beaucoup d’imagination et de créativité, on ne pourra pas facilement les automatiser », indique d’emblée Raphaël Fischler, doyen de la faculté d’aménagement de l’Université de Montréal.

Si les questions de santé publique sont liées depuis toujours à l’aménagement des villes, de la construction des égouts à celle de voies pour le transport actif, la pandémie fait surgir de nouveaux enjeux.

« Il faut des aménagements qui tiennent compte du stress occasionné par le confinement, il faut des espaces qui favorisent la participation citoyenne, il faut verdir les quartiers et trouver des façons de lutter contre les déserts alimentaires avec des espaces pour les jardins communautaires, des serres sur les toits, etc. » Raphaël Fischler

Pour travailler sur des enjeux aussi larges, les professionnels de l’aménagement font éclater les silos.

« Avant, un urbaniste, par exemple, pouvait travailler sur la protection de la zone agricole, mais maintenant, il peut aller plus loin en travaillant aussi sur des aménagements pour permettre l’agriculture urbaine », explique Raphaël Fischler.

 Tiré d'un article dans La Presse+. Lire l'intégralité de l'article